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Grimpeuses : le féminisme et l’écologie pour faire avancer l’escalade

Les participantes à l'évènement Grimpeuses s'essayent aux blocs de Fontainebleau. ©ZC

Le week-end du 25 mai, aux alentours de Paris, une petite centaine de grimpeuses s’était donné rendez-vous pour apprendre ensemble. C’est l’association Grimpeuses, créée par Caroline Ciavaldini, qui a organisé cet évènement pour progresser et (s’)inspirer. Au programme : de la grimpe en salle et dans la célèbre forêt de Fontainebleau, mais aussi des ateliers de discussion autour du féminisme et de l’écologie appliqués à l’escalade. Un bon moment de bienveillance pour réfléchir et se dépenser ! Reportage.

Le rendez-vous était donné à Arkose Nanterre, tout près de Paris, le samedi 25 mai au matin. L’objectif de ce week-end ? Grimper, se perfectionner, apprendre, partager, inspirer et s’inspirer. Le tout, entre femmes. Partie du constat qu’« il y a actuellement plus d’hommes que de femmes adultes licenciés à la Fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME) » et que « ce chiffre n’a pas raison d’être », la grimpeuse Caroline Ciavaldini a lancé l’association Grimpeuses en 2017.

Et les femmes ont répondu présentes ! Une soixantaine de curieuses et motivées sont venues grimper et écouter les oratrices d’horizons variés de l’escalade. Les grimpeuses professionnelles comme novices le disent sans sourciller : elles ont besoin de pouvoir s’identifier à des modèles dans l’escalade. Mais elles ont également parfois du mal à s’exprimer physiquement en présence d’hommes. Les week-ends Grimpeuses proposent donc « un environnement dans lequel, pour une ou deux journées, elles peuvent se sentir en confiance. »

Les grimpeuses à l’écoute des expériences d’autres grimpeuses. ©Zoé