Arthur Poindefert, 22 ans, mêle musique classique et escalade de haut niveau. Aspirant-guide et étudiant, il a gravi Digital Crack, le 8a le plus haut d’Europe au gendarme des Cosmiques (massif du Mont-Blanc) avant d’y interpréter Bach au violoncelle. Un projet singulier qu’il nous raconte, entre verticalité, virtuosité et hommage à Maurice Baquet.
rthur Poindefert a 22 ans. En juin prochain, il sera aspirant-guide 3 et il étudie en master Finance et économie à l’Université de Grenoble. Mais ce qui l’anime depuis son plus jeune âge, ce sont la musique et la montagne. « Mes parents sont musiciens professionnels donc j’ai commencé ma vie musicale avant ma vie montagnarde. Mais j’ai découvert l’escalade au collège et ça m’a passionné. Je m’accomplissais encore plus dans cette pratique qu’en musique, surtout à l’entraînement. »
Il gagne quelques concours en violoncelle dans sa jeunesse mais ne souhaite pas suivre la profession de ses parents. « Et ma curiosité pour l’alpinisme était déjà super aiguisée. J’ai fait le mont-Blanc à 13 ans puis sport étude à Chamonix jusqu’au bac », présente le grimpeur-musicien. Pour ne pas choisir entre la montagne et la musique, il opte pour les compétitions d’escalade (deuxième de la coupe de France de bloc senior 2025) et le violoncelle et le piano en « amateur passionné. »
©Noa Barrau
jouer du bach après avoir gravi le plus haut 8a
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