On ne peut pas dire que ce soit un sujet rebattu. On a même plutôt tendance à associer l’alpinisme à des milieux plutôt favorisés. Si les origines de l’alpinisme remontent à une pratique de la haute bourgeoisie et même de la noblesse, anglaise notamment, on parle aujourd’hui plus facilement des CSP+ dans les salles d’escalade que des prolétaires de la grimpe. Et encore moins des anar’.
C’est pourtant un sujet cher à Guillaume Goutte, correcteur d’imprimerie au travail, alpiniste sur le temps des loisirs et anarchiste au quotidien. Avant toute chose amis lecteurs, n’hésitez pas à revoir la définition de ce courant de pensée politique. Si vous pensez à votre copain Gégé qui crie « no future ! » à chaque relais, oubliez. Ici, il s’agit bien de montrer les liens entre une discipline sportive de plein air et son utilisation ou son appropriation par un mouvement politique
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