Déjantés quoique très forts, les grimpeurs britanniques ont le talent d’écrire des histoires saignantes dans tous les sens du terme. Alors pour ce match, le génial Martin Boysen, ouvreur de la tour de Trango, ou le survivant du Denali Simon McCartney ?
L‘un, Martin Boysen, fut le sherpa attitré de Chris Bonington, avant d’en avoir un peu marre de se taper le sale boulot (et de voir ses potes disparaître), son livre est paru en français sur Lulu, joliment traduit par Éric Vola. L’autre, Simon McCartney (interviewé lors de la sortie du livre) raconte son épopée fondatrice en Alaska, fruit d’une formation accélérée en alpinisme banzaï, comme dirait un certain Gilles Modica. Les deux racontent un certain état d’esprit, une époque, un destin. À vous de vous faire une idée, mais franchement, lire les deux est une bonne solution.


Le pitch
McCartney
Comme Jon Krakauer, l’auteur d’
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