Village d’alpinistes ? C’est une nouvelle appellation s’apprête à voir le jour dans le massif des Écrins, à l’initiative du Parc national. Inspirée du concept autrichien de Bergsteigerdörfer (« villages d’alpinistes » en français), elle vise à valoriser la pratique de l’alpinisme dans une perspective à la fois touristique, économique et culturelle. Un projet séduisant mais non dénué de quelques paradoxes.
Depuis décembre 2019, l’alpinisme est classé au Patrimoine immatériel de l’UNESCO. Il s’agit d’une reconnaissance du caractère historique et culturel de la pratique de l’alpinisme, qui s’inscrit dans une tradition séculaire et requiert une ribambelle de savoir-faire. « En France, les parcs naturels ont vocation à faire connaître et protéger les patrimoines naturels mais aussi culturels », remarque Pierrick Navizet, chef du service accueil et communication au Parc National des Écrins. Ainsi, tandis que la France, la Suisse et l’Italie déposaient un dossier pour que l’alpinisme soit
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