« Il me semble impossible de prévoir une ouverture [des stations de sports d’hiver] pour les fêtes et bien préférable de privilégier une ouverture courant janvier » a lâché le président de la République hier soir. C’est un tremblement de terre. Après la concertation puis l’annonce, lundi par le Premier Ministre, d’un délai de réflexion de dix jours quant à l’ouverture des stations de ski, la phrase du président Macron a douché d’un coup les espoirs du monde de la montagne. La réaction des acteurs et élus ne s’est pas fait attendre. Et pour cause : la survie économique des régions de montagne est en jeu.
Il n’a fallu que deux phrases pour que l’incompréhension soit totale. Alors que le président de la République annonçait consentir à ouvrir les commerces, et également à assouplir la fameuse règle du 1km/1H pour la porter à 20km/3h, nombreux étaient ceux qui guettaient la confirmation de la réunion de lundi matin entre le gouvernement et les acteurs socio-économique et élus de montagne. À savoir, pour les stations de montagne, le gouvernement temporisait et se donnait dix jours de réflexion supplémentaire pour une ouverture potentielle le 15 décembre. Histoire de temporiser. Tout l’inverse de ce que le président de la République a asséné hier soir : « Concernant les stations de sport d’hiver, les décisions seront finalisées prochainement. Mais il me semble impossible de prévoir une ouverture pour les fêtes et bien préférable de privilégier une ouverture courant janvier dans de bonnes conditions
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.