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Joseph Vallot : la science au sommet du mont Blanc

Il y a cent ans disparaissait Joseph Vallot, pionnier de la recherche scientifique en haute montagne. Naturaliste, glaciologue et alpiniste passionné, il a posé les bases de la glaciologie moderne en fondant en 1890 l’Observatoire Vallot, à plus de 4300 mètres d’altitude. Son approche visionnaire, mêlant exploration, rigueur scientifique et sensibilité au milieu alpin, reste une source d’inspiration pour les chercheurs d’aujourd’hui.

Il y a cent ans aujourd’hui, le 11 avril 1925, le scientifique Joseph Vallot disparaissait à l’âge de 71 ans (1854 – 1925). Il fut une figure emblématique de la recherche scientifique en haute montagne à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. À la fois naturaliste, botaniste, glaciologue et alpiniste, le scientifique de terrain passionné est surtout connu pour avoir initié des travaux pionniers dans le massif du Mont-Blanc, en installant l’un des premiers observatoires scientifiques en haute altitude.

Son œuvre se distingue par une vision holistique de la haute montagne, c’est-à-dire qu’il s’intéresse à celle-ci dans sa globalité, mêlant science, exploration et une profonde sensibilité au milieu alpin.

L’observatoire Vallot construit au pied de l’arête des Bosses, à 4362 m d’altitude. Ici dans les années 1890 ; au fond, la cabane date de 1892. ©Braun et Cie, Musée Alpin de Chamonix.

Né dans une famille aisée et cultivée, le jeune Joseph manifeste très tôt un goût prononcé pour les sciences naturelles. Il étudie en particulier la