Après Robert Vivian, glaciologue et premier biographe de Joseph Vallot, c’est la journaliste et écrivaine spécialisée Eliane Patriarca qui s’attaque à la riche vie de l’alpiniste. Géologue, botaniste, physiologiste, météorologue et glaciologue : la liste est longue pour présenter les différentes occupations de Joseph Vallot.
« Cet homme d’une curiosité insatiable, plein d’humour, a sacrifié une bonne partie de sa fortune, sa santé et quarante ans de sa vie à l’étude du massif du Mont-Blanc », lit-on en quatrième de couverture de l’ouvrage Joseph Vallot, l’histoire méconnue d’un savant alpiniste (éditions Glénat). Publié début 2025, l’idée était de mettre en lumière les nombreux travaux réalisés par ce « scientifique touche-à-tout » en montagne dès 1887 – et jusqu’à sa mort en 1925.
En liant science et alpinisme, le naturaliste a passé de nombreux étés dans les Pyrénées pendant sa jeunesse puis dans les Alpes avec femme et enfant(s). Visionnaire, il atteindra 34 fois le sommet du mont Blanc et son observatoire météorologique sera « un phase d’altitude dévoué à la science et ouvert à tout chercheur français ou étranger. »
Mais ce que ce livre nous apprend est bien plus prégnant. Une femme avangardiste, alpiniste elle aussi – et en « habit d’homme » ! – qui écrira régulièrement dans les magazines du Club Alpin Français. Un amour pour les plantes et la notion, déjà, des méfaits de l’urbanisation sur la nature (à Paris comme
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.