Saint-Hilaire du Touvet est une ruche et les parapentes virevoltent de partout. Il y a plus de trente ans, Didier Lafond filmait déjà les aventuriers du ciel. Ceux de la neige aussi. En cette 51e Coupe Icare, le réalisateur est membre du jury des Icare du cinéma. Entre deux projections, il prend le temps de retrouver son vieil ami Régis Rolland, le snowboarder star du mythique Apocalypse Snow. Rencontre en terrasse.
Il y a une heure à peine, ces deux là ne connaissaient pas le plus célèbre Youtubeur français du moment. Jamais entendu parler. Non mais sans déc’ ? Non mais pourquoi pas ? Finalement, c’est presque reposant de rencontrer des boomers par les temps qui courent. Rien de péjoratif ici, bien au contraire. Ça permet de parler cinéma de montagne sans risquer l’indigestion d’Everest. Et de zapper l’écume des jours. Assis à la terrasse du Baribal à Saint-Hilaire du Touvet, deux discrètes légendes du cinéma de montagne boivent un coup. Autour, les parapentes de la coupe Icare volent, et ce sont 40 ans de cinéma de montagne que l’on survole.
Didier Lafond et Régis Rolland, toujours très attachés, 40 ans après Apocalypse Snow. ©Ulysse Lefebvre
À gauche, Didier Lafond, réalisateur du tout premier Apocalypse Snow, film de snowboard (on disait surf à l’époque) qui fut un succès en France mais aussi à l’étranger au début des années 1980. C’était bien avant Internet et les images de glisse étaient encore rares. À droite, Régis Rolland, figure du
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