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[Sauvés!] Le drame du Rakaposhi suscite le débat

Sauvetage en cours au Pakistan

Joshi Abdul de Shimshal (à gauche) et Karim Hayat de Hunza, prêts à embarquer pour être déposés quelque part sur l'arête SO du Rakaposhi.

Un appel SOS lancé samedi dernier par trois alpinistes piégés à 6900 m d’altitude sur le Rakaposhi (7788 m) a déclenché l’une des plus grandes opérations de sauvetage de l’histoire de l’alpinisme au Pakistan, ainsi qu’un débat éthique doublé d’un débats lié au coût du secours, puisque l’équipe grimpait sans permis. L’expédition, qui s’est déroulée en quelque sorte hors saison, serait passée inaperçue si l’un des membres, le Pakistanais Wajidullah Nagri, n’avait pas fait écho de son ascension dans la presse locale. Nagri s’est associé à deux alpinistes Tchèques, à peine mentionnés et désignés sous le nom de « Jakub et Peter ». 

[MISE A JOUR DU 15 SEPTEMBRE 2021, 9H15]

Les trois alpinistes en déroute ont été sauvés ce matin par les hélicoptères pakistanais après un sauvetage de longue haleine.
Ils souffrent de quelques gelures mineures, mais sont en bonne santé.
Tous ont de la chance d’avoir réussi à s’échapper de la montagne en vie, bien qu’ils aient encore une procédure administrative compliquée à suivre. Ils auraient grimpé sans permis et le département du tourisme du Pakistan travaille sur la question, selon le secrétaire du Pakistan Alpine Club, Karrar Haidri.

Le Rakaposhi s’élève juste au nord de la ville de Gilgit. Il est visible depuis certains tronçons de la Karakorum Highway. C’est l’un des sommets les plus photographiés du pays. Lorsque Nagri et ses compagnons se sont lancés dans l’ascension du sommet, les habitants de Gilgit ont été invités à suivre aux jumelles leurs lampes frontales sur l’arête