Rivalité ou solidarité au sommet, Britanniques et Français à la Tour de Muztagh

Lorsqu’en 1956, deux équipes, l’une française, l’autre britannique, se disputent la première ascension de la Tour de Muztagh, c’est une histoire de l’alpinisme et d’éthique qui se joue. Rivalité et solidarité se mêlent au fil des cordées, rappelant que gravir une montagne, c’est mieux plus que l’effort physique. Claude Gardien revient sur cet épisode historique emblématique, où l’amitié s’est hissée au sommet.

«L’autre jour, tiens, oui, c’était l’autre jour… », on a appris que le film d’une première, remarquable par ailleurs (la première…), montrait un sommet occupé par une  seule cordée, alors qu’une autre, l’équipe B, elle aussi titulaire d’une nouvelle voie, était visible à quelques mètres, sur les images originelles… Ôte-toi de là que je m’y mette. L’épisode n’est pas glorieux et montre que même en alpinisme, on se fait manipuler par le phénomène des infox.

La voie française, en 1956. ©Archive FFME

Ce n’est pourtant