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5 questions à Fabien Maierhofer, skieur et réalisateur

Cet automne son film Retour de Flamme fait la tournée des festivals, dont Ciné Montagne à Grenoble. Retour de flamme se penche sur l’héritage des Jeux Olympiques d’hiver, sous la forme d’un ski road trip avec Mathieu Navillod, Vivian Bruchez… ou encore Cédric Grand en Laurence d’Arabie qui fait du ski acro dans les dunes (le futur ?). Entre deux sessions ski (en peaux de phoque) dont une sublime au mont Olympe, Fabien Maierhofer revisite les sites (abandonnés) des JO de Sarajevo, Cortina ou Turin. Comment ça, les JO, c’est pas une bonne idée ? Réponses nuancées.

1 Les JO, c’est compliqué. C’est le message de Retour de Flamme

Quand on visite les vieilles installations des JO dans le film, on n’a pas de neige, et on en est février 2024. On voit que la neige est à une altitude supérieure, mais pas là où on est. On voit le pipe, mais pas de neige. C’est le premier message qu’on fait passer à travers les images !

Alors oui, pour les JO de 2030 comment va-t-on gérer cette question du manque de neige ? Où est-ce qu’on met de la neige et comment on la gère ? On voit bien qu’à toutes les altitudes où on va pendant le film, là où il y a eu les jeux, il n’y a pas de neige ! Cortina, Sarajevo… J’aimerais que les gens le voient en disant tous les endroits où ils vont y a pas de neige alors que