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Facteur humain et gestion du risque d’avalanche

Mémo neige #7

On n’insistera jamais assez sur l’importance de la formation aux outils de compréhension et de gestion du risque d’avalanche. Mais il faut aussi rappeler toute l’importance de l’expérience et de la mise en oeuvre concrète de ces outils sur le terrains, au fil des sorties en montagne. Pour mieux les connaître et se connaître. C’est le fameux facteur humain. 

Les statistiques établies au niveau mondial montrent qu’il y a une grosse différence en matière de taux d’accidents survenus dans la pratique de sports de neige entre amateurs et professionnels. Il est prouvé que la majeure partie des accidents sont le résultat d’erreurs humaines, mais on n’a pas encore bien compris le processus de décision et les facteurs qui y contribuent. Il semble que les experts, même s’ils s’exposent à un risque plus grand, sont capables de mettre en oeuvre un processus décisionnel réduisant le risque d’erreurs, dues en particulier aux pièges de l’inconscient.

Le risque d’avalanche et son estimation

On entend par risque la probabilité de s’exposer à un danger (l’avalanche) susceptible d’entraîner des dégâts matériels, des blessures ou la mort. Ce risque peut être décrit de manière qualitative : faible, modéré, considérable, élevé, extrême, en fonction du risque de déclenchement et de ses conséquences potentielles. La perception de ce risque est très subjective. Elle est liée à la plus ou moins grande propension de chaque individu à s’exposer. Celle-ci, qui influence beaucoup le comportement, dépend de la personnalité, du style de vie, de l’expérience et de facteurs socioculturels