Comment pense-t-on les nouveaux refuges ? Pour quelle clientèle et quels besoins ? Tant de questions que la FFCAM se pose lorsqu’elle décide de rénover l’un de ses 120 refuges. Nous en avons discuté avec Niels Martin, directeur adjoint de la FFCAM, et les deux gardiens du refuge de la Pointe Percée – Gramusset dans les Aravis.
Les pratiques de montagne évoluent et, avec, le changement climatique. Les montagnes inaccessibles d’hier s’ouvrent au grand public et les refuges doivent s’adapter. Massification des pratiques, adaptation des normes sanitaires, réchauffement climatique… mais aussi ancienneté de ces cabanes qui n’abritaient autrefois que quelques montagnards.
Lourde, coûteuse et complexe, la rénovation des refuges est l’un des axes de travail principaux de la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM). En 2008-9, un livre blanc des refuges a été rédigé et recense précisement l’état des bâtiments : fréquentation, état matériel, intérêt touristique, … Ce qui a permis de déterminer les priorités de rénovation des refuges.
En 2018, Niels Martin, directeur adjoint de la FFCAM, expliquait que « parmi les 120 bâtiments de la FFCAM, 40 sont refaits ou en bon état, 40 sont à refaire d’ici 20 ans, et 40 dans les 20 années suivantes. » Actuellement, ce sont constamment six bâtiments qui sont en étude, et quatre en rénovation. « Ce qui est énorme, précise-t-il. On a multiplié cela par deux ou trois par rapport à il y a dix ans. » Pourquoi et comment ces refuges sont-ils repensés
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