« Attention ! Plaque ! » Une alerte menaçante que l’on ne souhaite jamais vraiment entendre de la part de ses compagnons d’un jour, alors même que l’on flotte sur un manteau poudreux à souhait. Pourtant l’avalanche de plaque est la menace la plus sérieuse pour ceux qui évoluent, en montée, en descente, voire au plat, en terrain enneigé. Explications.
On parle généralement de plaque, parce que l’avalanche, au moment de son déclenchement, prend la forme d’une plaque de neige avant de s’écouler. Pour mémoire, une plaque accidentelle mesure en moyenne 95 m de large et entre 30 cm et 60 cm d’épaisseur. Cependant, nul besoin d’un monstre pour subir de graves conséquences : les pièges de terrain peuvent s’en charger (falaise, rochers, ravines, etc.)
Mais pour bien comprendre les mécanismes à l’œuvre dans le déclenchement, il est sans doute préférable de parler de structure de plaque. Cette structure est composée :
- D’une couche « fragile », de faible voire très faible cohésion, ayant la capacité de se rompre/s’effondrer, un peu à la manière d’un château de carte
- D’une couche « plaque », relativement plus cohésive, qui surmonte la couche fragile et peut également se fissurer (rupture en traction).
Photo ci-contre : Structure de plaque en place : la couche plaque, en surface, est une neige accumulée par le vent qui présente une bonne cohésion (enfoncement d’un doigt seulement). La couche fragile située juste en-dessous, composée
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