À 49 ans, elle vient de signer son deuxième 8c, après avoir grimpé son premier 8c l’année dernière. Discrète, ancienne compétitrice, Delphine Chenevier n’a jamais lâché sa profonde passion pour l’escalade malgré une vie professionnelle chargée. Comment fait-elle pour progresser encore ? À être motivée pour grimper dehors quelles que soient les conditions ? Du Saussois aux falaises de la cuvette grenobloise, le parcours de Delphine raconte à quel point l’escalade peut être une source d’épanouissement, et de dépassement de soi.
Elle était compétitrice à l’époque où Grenoble abritait de belles compétitions d’escalade. En l’occurence, après les Masters en indoor, c’était les Bloc Masters, posés dans le parc Paul Mistral, qui attiraient le public, et les compétiteurs. Vingt ans plus tard, la passion de l’escalade ne l’a pas quittée. Delphine Chenevier est passée par les cabinets ministériels (celui de Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche). Elle est aujourd’hui directrice de la communication du Synchrotron à Grenoble, maman, et toujours grimpeuse passionnée.
Malgré le temps qui manque, et le temps qui passe, Delphine Chenevier a continué à grimper. Et à progresser.
À 48 ans, en 2023, alors qu’elle n’avait grimpé au-delà du 8b du temps de sa carrière sportive, Delphine a réalisé son premier 8c, à Saint-Ange, près de Grenoble, après deux 8b+. En juin dernier, à 49 ans, Delphine Chenevier signe la première d’un nouveau 8c, Ultim’Erranx, dans les gorges du Crossey (Isère). Une voie ultime, une king line : une envolée à doigts
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