Une étude menée par une agence indépendante, Poprock, montre le désintérêt grandissant de la nouvelle génération pour les sports d’hiver et le ski en particulier. De là à dire que l’industrie du ski menace l’avenir économique de la montagne, il y a là un pas que nul n’a envie de franchir. N’empêche. Il est temps que les changements – sociétaux, climatiques – se traduisent aussi dans l’économie des stations. Une réflexion signée Laureline Chopard et Anne Gallienne.
e titre de cet article est une punchline politiquement incorrecte. Mais au delà de la provoc’, quelques convictions se sont construites peu à peu durant les six mois que nous avons passés, en tant que professionnels de l’analyse de l’offre touristique en montagne, six mois passés à étudier en profondeur la relation des 15-25 ans à l’outdoor, leur perception de la montagne, leurs influences (cf extrait de l’étude : « Demain, Tous Dehors ? Les 15-25 ans et l’outdoor : usages et prospective, Octobre 2018). Des convictions que nous voulons partager pour ouvrir les échanges, qui sont les bons préalables à l’action. On parle beaucoup des menaces qui pèsent sur l’économie des sports d’hiver : changement climatique, montée en gamme excessive, vieillissement des clientèles…une fois qu’on s’est dit et redit tout ça, nous, il y a une question qui a fini par nous obséder : est-ce que le risque principal, c’est pas tout simplement que le ski (plus largement, les sports d’hiver) ça devienne ringard et qu’on ait plus envie d’y
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