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Marco Olmo, la légende de l’UTMB

La folle histoire de l'UTMB #2

Sommet autoproclamé du trail, l’UTMB enflamme ses aficionados, plus nombreux que jamais – et ses détracteurs. Quelle machine va remporter l’ultra mythique dans quelques jours ? La question était superflue quand un vieux croulant au T-shirt fatigué, un certain Marco Olmo s’alignait au départ. Un seigneur de la course à pied, la légende de l’Ultra Trail du Mont-Blanc à lui tout seul. 

Au rayon sport, les vidéo clubs offraient quelques perles. Entre nanars et X, on effleure Full Contact, Chariots of Fire ou White men can’t jump. Quand l’objet tombe à nos pieds, ça fleure l’épiphanie : pas de doute, le DVD cause running. Le sac, le short, bingo sur le trail. Attends…ce regard inoubliable ? Mâchoire grise, Clint Eastwood agricole – et peu commode. Dossard N°01, Marco Olmo, c’est marqué dessus. Il Corridore* ! 2010 signait un reportage pour 52’ de plongée dans la vie d’un champion à la Zola. Quand l’ultra trail raconte l’existence, aussi chienne qu’elle sait l’être. Lui, c’est Marco Olmo, 70 printemps et roi taiseux. Parti de rien et élevé rang de légende ultra, parti vieux et écrasant les jeunes. C’est une histoire non romancée. Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé est volontaire : Marco Olmo, Monte Christo tendre qui se fit seigneur du Mont Blanc. A la force pure.

Courir est une affaire sérieuse.

« Amour, souffrance, revanche ». La jaquette annonce la couleur. Loin des mandolines et de la truffe blanche, ici à Alba, il faut bosser