C’est une étape importante qui a été franchie en Isère. La semaine dernière, la FFME a signé un partenariat avec le département de l’Isère permettant que celui-ci reprenne le conventionnement des sites d’escalade. Éviter les interdictions, avancer main dans la main avec les collectivités pour que celles-ci reprennent la responsabilité civile des sites naturels est l’une des deux actions importantes poursuivies sous le mandat d’Alain Carrière, président de la FFME qui s’est déplacé à cette occasion en Isère. L’occasion d’en savoir plus sur le deuxième volet en cours de l’action de la FFME en faveur des falaises : l’amendement qui modifiera la responsabilité des propriétaires, adopté au Sénat et qui sera le ciment de l’édifice. S’il est adopté à l’Assemblée Nationale en décembre.
Le département de l’Isère croit en l’escalade. Et pour cause. Il estime à plus de 70000 le nombre de pratiquants dans le département, et se donne les moyens pour le savoir, grâce à des systèmes de comptage infrarouge. Ainsi le site de Saint-Égrève, ensemble de falaises très accessible de la cuvette grenobloise, a vu sa fréquentation dépasser les 15000 personnes à l’année, chiffre confirmé par le comptage effectué par le département, qui a pris conscience de l’importance de l’activité.
En l’occurence, cela tombe à point pour la FFME. Suite à l’affaire de Vingrau, qui a produit une jurisprudence mettant en cause la FFME comme responsable (« de la garde de la chose ») quoi qu’il arrive, des accidents en falaise sous sa responsabilité établie par convention
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.