Aussi fréquenté soit-il, le massif du Mont-Blanc n’a vu passer que peu de skieurs enchaînant les ascensions et les descentes les plus techniques sur plusieurs jours, en traversant le massif. C’est pourtant ce que viennent de réaliser en trois jours et demi Nicolas Jean et Benjamin Védrines. Après un printemps 2024 historique dans le massif des Écrins, la cordée haut-alpine est au sommet de son art avec cette traversée originale du massif du Mont-Blanc par ses pentes raides et descendues à vue. Décryptage.
La dimension géographique est connue. Le massif du Mont-Blanc est cinq fois plus petit, en surface, que celui des Écrins. Au printemps, les deux massifs sont des temples du ski de pente raide : l’un avec des lignes connues, évidentes et visibles de la vallée, à l’exception du versant italien (du Mont-Blanc donc). L’autre avec des parois éloignées, qui recèlent probablement les plus difficiles descentes
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