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Accessibilité des festivals de films de montagne pour les personnes sourdes et malentendantes : « La progression est très encourageante »

Rendre les films de montagne et d’aventure accessibles aux personnes sourdes et malentendantes : tel est le combat d’Arnaud Guillemot, ingénieur grenoblois et amoureux des cimes. En sensibilisant les festivals, en promouvant le sous-titrage et les interprètes en langue des signes française, il milite pour une culture inclusive. Et une accessibilité perçue comme une richesse. Grâce à ses efforts, des progrès émergent, mais le chemin reste encore long.

Depuis un peu plus d’un an, Arnaud Guillemot dédie une grande partie de son temps à « s’attaquer à cette injustice. » Ingénieur hydraulique de formation, le Grenoblois trentenaire épluche les programmes de la quarantaine d’évènements de films de montagne et d’aventure français, questionne les organisateurs et fait un état des lieux de l’accessibilité de ces rencontres pour les personnes sourdes et malentendantes. Car Arnaud Guillemot est sourd profond de naissance – et amoureux des montagnes.

L’idée est simple : « pousser les festivals de montagne et d’aventure à rendre leurs films plus accessibles grâce aux versions sous-titrées. » En communiquant ses résultats les plus parlants sur les réseaux sociaux pour faire réagir le grand public, l’ingénieur souhaite faire avancer les choses. « En règle générale, j’essaye de mettre en valeur le fait que l’accessibilité n’est pas une contrainte mais une richesse. »

j’essaye de mettre en valeur le fait que l’accessibilité
n’est pas une contrainte mais une richesse

Arnaud Guillemot, dans le Vercors. ©Natalia Kostareva

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