fbpx

Benjamin Védrines et Nicolas Jean signent une fantastique traversée du massif du Mont-Blanc en ski de pente raide

©Benjamin Védrines - Nicolas Jean

Aussi fréquenté soit-il, le massif du Mont-Blanc n’a vu passer que peu de skieurs enchaînant les ascensions et les descentes les plus techniques sur plusieurs jours, en traversant le massif. C’est pourtant ce que viennent de réaliser en trois jours et demi Nicolas Jean et Benjamin Védrines. Après un printemps 2024 historique dans le massif des Écrins, la cordée haut-alpine est au sommet de son art avec cette traversée originale du massif du Mont-Blanc par ses pentes raides et descendues à vue. Décryptage.

La dimension géographique est connue. Le massif du Mont-Blanc est cinq fois plus petit, en surface, que celui des Écrins. Au printemps, les deux massifs sont des temples du ski de pente raide : l’un avec des lignes connues, évidentes et visibles de la vallée, à l’exception du versant italien (du Mont-Blanc donc). L’autre avec des parois éloignées, qui recèlent probablement les plus difficiles descentes à ski des Alpes, comme celle, lunaire, de la face nord-ouest d’Ailefroide, par Nicolas Jean et Benjamin Védrines en mai dernier.

La cordée haut-alpine connaît (très) bien les Écrins pour y avoir (beaucoup) sévi. Védrines, quant à lui, a signé il y a trois ans, la première traversée intégrale du massif du Mont-Blanc à skis en moins de 24 heures : c’était avec Mathéo Jacquemoud en mai 2022.

Autant dire que Benjamin Védrines connaît très bien le Mont-Blanc. Mais il faut préciser que les traversées du massif du Mont-Blanc à skis, du moins intégrales, sont finalement assez rares. Et