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Test Photo | Un an avec le Sony A7II

L’arrivée de la gamme Alpha7 de Sony aura changé la donne en termes de rapport poids/qualité. Amateurs et pros redécouvrent la légèreté, élément clé pour la photo en montagne. Retour sur un an de photo outdoor avec le A7II, hybride plein format et plein d’avenir.

 

C

ommençons par poser le décor. J’ai passé dix-neuf ans avec des boîtiers Nikon. Débuts en analogique bien sûr, équipé de Fuji Velvia et Provia 400, quand 400 Iso étaient le bonheur maximal atteignable, voire en « poussant » la pelloche d’un diaph (oui, cela équivalait à du 800 iso). Je vous fais la liste ? Nikon F801, F90X puis F100, bascule numérique avec le D200, D300 puis D700 – sans conteste l’un des meilleurs boîtiers inventés par Nikon- D3200 (un jouet fort honorable et cheap) et enfin D800, acheté en 2012, une éternité. Janvier 2017 débuta par une révolution dans mon placard, avec l’irruption du Sony A7II, un boîtier full frame de 24 Mp mais surtout hybride, mirrorless. Le petit nouveau ne l’est plus vraiment, puisqu’il est sorti en 2015, un an après l’A7 premier du nom. Mais le coûteux A7RII et ses 36 Mp ne me disaient rien, échaudé précédemment par les 36 Mp du Nikon D800, bouffeur de disque dur… Bref, revenons à nos pixels.
Un an après cette conversion, qui reste incomplète, voici ce que je peux dire raisonnablement à propos de ce Sony A7II : une merveille aux détails agaçants, un couteau-suisse dans un emballage poids-plume. Mais franchement, au bout d’un an, je ne me vois pas revenir en arrière : l’annonce de la troisième itération, l’A7III, me fait déjà de l’œil, et c’est bien grâce à ce bon-à-tout-faire d’A7II que j’en suis là, à me demander ce que je vais bien pouvoir faire de toutes mes optiques Nikon…

Prise en main

Quand vous travaillez avec le même type d’outil depuis longtemps, il est difficile de changer. Il faut des bonnes raisons. Première chose : photographe montagne, je voulais rester en Full Frame. Argument principal : la qualité des grands-angles, voire ultra grand angles en FF. L’équivalent en format APS-C implique souvent des zooms de qualité moyenne, et d’encombrement pas si réduit. Donc, rester en Full Frame semble être la meilleure solution. Deuxième chose : alléger le sac. Quand vous partez faire des images en haute-montagne, en cascade de glace ou même en randonnée, le sac ne se résume pas à l’appareil : il faut a minima une veste ou une doudoune, un litre d’eau… et pour la glace ou l’escalade, ajoutez une paire de crampons, un baudrier, un jeu de mousquetons, des vêtements supplémentaires et un compagnon suffisamment motivé pour porter la corde, sans quoi vous dépassez la douzaine de kilos. Poids du D800 sur la balance : 900 g sans la batterie, 987g avec. Poids du A7II : 566g, 626g avec batterie. Bien sûr, l’autonomie faiblarde oblige à emporter deux batteries minimum soit 120 g. de plus (et 686 g au total). À l’arrivée, trois cent grammes d’écart, soit le poids de la doudoune, mais pas seulement. Le Sony A7II tient moins de place également : 127 x 96 x 60 mm au lieu de 146 x 123 x 81.5mm. En l’absence de prisme reflex, le boîtier Sony est moins haut, et moins épais que le reflex Nikon. Gagner du poids (c’est relatif selon les optiques choisies) ET de l’encombrement, c’est important quand on shoote en pleine nature, ou à des heures de la civilisation.

Une merveille aux détails agaçants

Symon Welfringer dans la variante dure du cigare des Viollins (Riff Raff), avec Fred Degoulet. Photo prise depuis une corde statique préalablement fixée au relais. Janvier 2018.
Focale : 30mm (Obj : FE Zeiss 24-70mm f4 OSS). Ouverture : 4.5. Vitesse : 1/2000ème  Iso : 800

Réactivité et optiques

Au début, naviguer dans les Menu Sony donne le sentiment d’être lâché en slip au milieu de la Mer du Nord : c’est rafraîchissant mais la situation est pénible. Sony a choisi de mélanger une partie des Menus Photo avec les Menus Vidéo : incompréhensible est le mot qui vient à l’esprit. Pourquoi mettre au même endroit le format d’enregistrement Vidéo (déjà lui-même abscons) et le mode dit d’entraînement (oui, mode « une » photo ou rafale..), sans parler, comme on vient de le voir, de traductions (et de raccourcis de traduction) peu orthodoxes ? Un an plus tard, la logique de Sony nous échappe toujours – mais heureusement la mémoire fait le boulot, ainsi qu’heureusement les touches personnalisables du boîtier, C1 et C2. Par exemple, le choix du verrouillage de l’AF (spot ou non, etc) peut se commander directement depuis l’une de ces touches sans passer par le Menu. De manière générale, il n’est pas simple de s’y retrouver dans les Menu Sony.

Au début, naviguer dans les Menu Sony
donne le sentiment d’être lâché en slip
au milieu de la Mer du Nord

Dans un premier temps, pour des raisons de budget, je n’ai pas investi dans des optiques Sony avec autofocus mais j’ai investi dans une (belle) optiques ultra grand angle, le Voigtländer 15mm Super Wide Heliar Aspherical monture E. Pas donné mais superbement construit, il est dédié aux Sony Mirrorless, et dénué d’autofocus. Plusieurs autres optiques sont venues habiller mon A7II, dont un Minolta Rokkor 45mm f2 tout à fait convaincant malgré son grand âge (peu ou prou celui de son propriétaire), et pour une bouchée de pain, de même qu’un antique 135mm, ou, plus exotique, un Jupiter 8 soviétique (50mm f2). Premier constat avec ces optiques : s’il est aisé de shooter un skieur-alpiniste en action au 15mm, il est délicat de bosser en manuel avec des runners ! La qualité de l’image, elle, est souvent superlative, mais nous y reviendrons. J’ai aussi un adaptateur Nikon-Sony E pour adapter des optiques Nikon sur la monture E, mais pas d’autofocus : contrairement au système Canon, qui permet à des marques tierces de proposer des bagues qui conservent l’autofocus de l’optique d’origine, le système Nikon oblige à n’utiliser que des bagues manuelles, qui de toute façon ajoutent poids et encombrement. Par contre, ceux qui aiment les vieilles et obscures optiques se réjouiront de pouvoir monter des Jupiter, des Leica M, des Canon L ou que sais-je, les bagues ne coûtant que quelques dizaines d’euros.

Pierra Menta, la course de ski-alpinisme de référence est une histoire de cordée, mars 2017.
Focale : 15mm (Voigtländer Super Wide Heliar 15mm f4.5). Ouverture : 16. Vitesse : 1/500ème. Iso : 400

Vient ensuite le temps de la décision d’investir dans le Sony Zeiss 24-70mm f4 : une optique compacte, étonnante, aux résultats souvent impeccables. Et une vraie nouveauté pour le Nikoniste que j’étais, habitué au 24-70mm f2.8 de la marque, très lourd et très encombrant (Canon a depuis longtemps un 24-70mm f4 à son catalogue, bien plus polyvalent et bien moins coûteux que les versions 2.8). À l’heure où les boîtiers, et particulièrement Sony, permettent de monter en Iso, les optiques 2.8 perdent de leur attrait. Et je constate que travailler avec un 15mm f4.5 au lieu de mon Nikon 14-24 f2.8 (un zoom UGA merveilleux mais là aussi très encombrant) présente bien des avantages. Au premier desquels figure le poids : 626g (Sony A7II et batterie) plus 294g (Voigtländer 15mm), cela donne 920g. D800 et 14-24mm : deux kilos. J’ai gagné un kilo sur l’ensemble ! Certes, j’ai perdu la grande ouverture, l’autofocus et l’autonomie en batterie. Mais je suis toujours en Full Frame, en UGA, pour moitié moins lourd. Et surtout : la qualité des images est là. Bluffante. Un bémol cependant sur le Sony Zeiss 24-70mm : pourquoi ne pas avoir fait figurer sur l’optique la mesure à l’infini, fort utile pour la photo nocturne ?

Viseur et ergonomie

Il y aura toujours matière à discuter en matière de matériel photo. Une chose est sûre : s’il est facile de s’alléger le dos et les épaules avec le Sony A7II, il est nettement moins aisé de s’habituer au viseur électronique. Porteurs de lunettes, il vaut mieux utiliser des lentilles de contact afin de mieux voir dans le fameux viseur, même si (astuce !) enlever l’œilleton en caoutchouc peut contre toute attente améliorer la visée. Le viseur électronique oblige à rester sous tension, et c’est sans doute un avantage des reflex que de permettre le contraire. Mais concernant le viseur électronique il y a quand même deux vrais points noirs. Le premier est la réactivité. Il faut quasiment deux secondes au boîtier pour être opérationnel après la mise sous tension. Une éternité, et c’est agaçant d’autant qu’en voyage, avec l’autonomie faible des batteries, on a tendance à éteindre l’A7II pour économiser ladite batterie. Le second point noir, à mon sens, est justement l’écran noir, dans le viseur, qui succède brièvement à la prise de vue. C’est plutôt handicapant particulièrement si vous shootez, par exemple, un skieur à pleine balle. Un défaut congénital des Mirrorless que Sony annonce avoir corrigé dans son boîtier haut de gamme, l’A9, mais qui restera un défaut aux yeux de certains, car comment shooter « à l’aveugle » une scène sportive ? Autre défaut pour le photographe épris de montagne, la durée de vie des batteries. Tout a été dit sur ces « vieilles » batteries NP-FW 50 (issues des séries Nex), certes vite vides, sauf leur coût, faible (si on opte pour les batteries génériques Baxxtar) : pour une sortie en montagne de deux jours, comptez trois batteries, pour un trip d’une semaine, cinq… hum. Enfin, il y a parfois des latences, ou des soucis (ombre avec la main), en passant du mode « viseur » au mode « écran » quand on est en mode « auto ». Dernier point : le viseur de l’A6300, plus récent d’un an, est lui-même déjà meilleur que celui de l’A7II.

Jordanie, selfie dans le canyon du Wadi Mujib, le boîtier posé sur le sac au milieu de la rivière. Recadrage 5355×3570 pixels. Mai 2017.
Focale : 15mm. Ouverture : 8. Vitesse : 1/6ème. Iso : 1600

Stabilisation et Qualité des images

Mes toutes premières images nocturnes m’ont scotché : la stabilisation 5 axes (par déplacement du capteur) du boîtier permet de shooter à des vitesses qui sont normalement réservées à l’usage d’un trépied. Le quinzième de seconde passe mieux qu’une lettre à la Poste, le huitième ou le quart de seconde, au grand angle, passe sans souci. Bluffant, d’autant que si vous utilisez des optiques tierces, sans stabilisation, cela est donc compensé par la stabilisation mécanique du boîtier. J’estime pouvoir gagner deux à trois vitesses selon l’optique utilisée avec ce système (ce qui permet aussi d’utiliser des objectifs moins lumineux, non 2.8). Un gain extraordinaire, qui permet aussi de shooter, par exemple, à 800 iso au lieu de 1600, voire 3200… mais parlons de la qualité des images justement. Nikon, pourtant équipé de capteur Sony depuis l’irruption du numérique, n’a jamais été fichu de produire un ciel bleu, vraiment bleu (sans jaune-vert dedans) : vous savez, ce bleu azur, qui surplombe votre tête quand vous skiez au mois de mars, ou quand vous grimpez dans les Calanques au mois de mai. Ce qui est finalement normal, c’est que le Sony A7II produit des fichiers bruts impeccables en termes de colorimétrie. Bien sûr, et le Raw est fait pour ça, le boîtier (en mode auto ou P) peut se tromper, et vous aussi. Mais par bonnes (et faciles) conditions, aucun problème : le bleu du ciel est bleu, point final. Si vous shootez en Jpeg, ceux-ci sont remarquablement équilibrés. Pas besoin de tripatouiller Lightroom et ses filtres pour obtenir ce qu’un boîtier numérique devrait fournir depuis dix ans, à savoir la véritable couleur du ciel. Nom d’une pipe ! Après, ne rêvez pas non plus : à 6400 iso les images sont bruitées et pas vraiment exploitables en tant que telles (contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là sur le web).

Pierra Menta, au plus près de François d’Haene sur les arêtes du Beaufortain, mars 2017. Recadrage carré (3900×3900 pixels)
Focale : 15mm (Voigtländer Super Wide Heliar 15mm f4.5). Ouverture : 11. Vitesse : 1/640ème seconde. Iso : 200

Vidéo et Apps

Nul besoin de tester l’A7II pendant un an pour comprendre que le bouton Vidéo est particulièrement mal placé, accessible par un contorsionnement du pouce droit. Le format d’enregistrement XAVC-S offre du 50p en Full HD (1920×1080). Par contre, Sony oblige toujours à charger un seul et unique dossier Vidéo depuis la carte mémoire, dossier exploitable en fichiers différenciés uniquement via les logiciels Vidéo (Final Cut, etc). C’est peu agréable, d’autant plus que ledit dossier est planqué dans un recoin de la carte, largement susceptible d’être oublié lors du déchargement de celle-ci. De la même manière, Sony pourrait offrir plus de souplesse – ou être plus « user friendly » – pour les applications pourtant maison. Pour pouvoir shooter un timelapse vidéo, ou downloader une image depuis l’A7II sur votre smartphone il faut passer par l’app Play Memories (Android/iOS), qui vous permet aussi de piloter le boîtier à distance. Une bonne idée mais pas du tout « user friendly », et concernant le téléchargement sur Smartphone, on obtient (depuis un Raw, certes), une image assez grisonnante. Pour ce qui est du timelapse, c’est bien de vidéo dont il s’agit puisque l’A7II fournit un .AVI et pas les images qui ont servi à son élaboration. Bref, il y a plein de possibilités (et d’autres apps dans le Play Memories) mais il faut mettre les mains dans le cambouis.

Autofocus

Après avoir passé une bonne partie de l’année à shooter en hyperfocale (à l’infini sur un 15mm, pratique), en manuel (avec de vieilles optiques) ou en Nikon (parfois), je redécouvre l’autofocus depuis quelques mois avec le Sony Zeiss 24-70mm f4, puis le 70-200 f4. Comme d’autres fabricants d’hybride Sony a ajouté à la détection de phase la détection de contraste, pour affûter son autofocus. Mais conséquence, la multiplication des possibilités d’AF a de quoi déconcerter. Grosso modo, on a le choix entre un AF centré, un AF large par zone (40% de la surface), et un choix d’AF « Spot » déplaçable. Ce dernier se complexifie avec le mode Spot flexible avec verrouillage de l’AF (par demi-pression sur l’obturateur). Ce dernier mode permet de shooter un sujet en mouvement. Autre possibilité dont mes premiers tests sont concluants : la reconnaissance faciale. Même sans enregistrer le visage (ce qui est possible !), le boîtier « suit » le visage que vous spottez au départ : plutôt efficient, et pratique. Il faut par contre s’armer de patience, tester et …regarder quelques vidéos Youtube pour s’y retrouver dans ces modes AF plutôt complexes.

Au relais avec Fred Degoulet dans la variante dure du cigare des Viollins (Riff Raff), avec S. Welfringer, janvier 2018.
Focale : 15mm (Voigtländer Super Wide Heliar 15mm f4.5). Ouverture : 5.6. Vitesse : 1/1000ème. Iso : 1600

Pierrot Boucher se délecte d’une des voies en mixte du rassemblement FFCAM de Bessans, photo prise depuis une corde statique préalablement fixée au relais, février 2018.
Focale : 54mm (Obj : FE Zeiss 24-70mm f4 OSS). Ouverture : 4. Vitesse : 1/1000ème. Iso : 400

Sony A7III, l’arme absolue ?

Sur le papier, la troisième version de l’A7 semble hériter du meilleur : la compacité, la stabilisation et les 24 Mp de l’A7II, la rafale (10 i/s) de l’A7RIII, le joystick de celui-ci, les ISO de l’A7SII (204800 ISO max !)… le « Basic Model » comme l’appelle Sony est sûrement une arme de polyvalence, pour un prix certes « pro » mais contenu (2300 €). Mieux, Sony annonce une vraie autonomie avec de nouvelles batteries. À vérifier, mais l’A7 troisième du nom pourrait bien être le boîtier polyvalent voyage/montagne le plus parfait (et le plus léger) des Full Frame.

Le bilan

Le Sony A7II est un boîtier attachant. Je suis persuadé qu’il faut beaucoup de pratique, et d’expérience, pour en tirer la substantifique moelle, tant les Menus sont peu intuitifs, et tant le Mirrorless nécessite un vrai temps d’adaptation. Il m’aura fallu le Zeiss 24-70mm autofocus pour réaliser ce qui me manque le plus sur cet A7II : un joystick pour bouger l’AF en fonction des besoins, joystick AF présent depuis la nuit des temps sur les reflex. Ladite fonction, utilisée par exemple en mesure « spot » sur l’A7II, existe, mais via l’appui sur les bords de la roue codeuse, appuis désespérément lents. Solution pour cadrer vite avec l’AF : soit centrer le sujet « accroché » par l’AF puis décaler le cadrage avec le bouton qui bloque l’AF. Agaçant… mais corrigé sur le nouvel A7III annoncé pour avril : le nouvel opus dispose d’un joystick sur la roue codeuse, comme son grand-frère, l’A7RIII, qui lui est sorti fin 2017. Autre possibilité, plus « risquée » mais Sony a sans doute de l’avance en la matière, l’utilisation de l’AF Spot Flexible, couplé ou non avec la reconnaissance faciale (si un humain est le sujet !) De manière générale, les inconvénients du mirroless sont réels : lenteur de la mise sous tension, adaptation pas facile au viseur électronique, qui patine d’ailleurs dans le noir, batterie anémique, AF complexe, parc optique « natif » un peu restreint (et les optiques 2.8 sont plus chères en Sony) quoique varié si l’on s’intéresse aux optiques manuelles… Les avantages sont toutefois indéniables : encombrement, poids… et le viseur, qui malgré ses défauts donne une véritable image, en temps réel et à l’oeil, du résultat obtenu. Le gain de poids est aussi une ouverture : fini les zooms f2.8, vive les optiques manuelles (ou non), exotiques, qui font de la photo un art au-delà de la technique. Mais l’atout qui fait pencher la balance, pour le photographe, demeure la qualité intrinsèque des images sorties de l’A7II.
Cet A7II a les défauts du mirroless (dont certains seront corrigés dans l’A7III qui sort ce printemps 2018), et ses avantages (compacité, réduction du poids). Surtout, il permet de réaliser des séries d’images avec potentiellement moins de retouche, et des photos vraiment belles. Et pour moi, c’est ce qui compte. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas facile de changer de système (sans parler du coût des optiques). Le système flash de Sony n’a rien d’évident. Pour moult projets il serait plus simple de shooter avec ce bon vieux Nikon. Mais la photographie a ceci de merveilleux que l’on peut retrouver du plaisir à photographier avec un nouvel appareil qui n’a rien à voir avec le précédent. Un appareil qui, sous sa carapace de défauts, a des qualités étonnantes. Il m’arrive même de cadrer avec l’écran, mais chut !

Caractéristiques

Capteur CMOS 24,3 Mpx
Stabilisation 5 axes – Monture E
Sensibilité 100 – 25600 Iso
Ecran Diag. 7.5 cm, 1228800 points – Viseur électronique
Poids 566 g
Prix : 1300 € environ (nu)

+

Poids
Encombrement
Qualité des images

Viseur
Joystick manquant