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Comment l’Androsace, une plante protégée, pourrait stopper le 3ème tronçon du téléphérique de La Grave

Un spécimen d'Androsace du Dauphiné relevé sur le rognon de la Girose, le 5 juillet ©S. Lavergne/LECA CNRS

Espèce protégée au niveau national, l’Androsace du Dauphiné a été constatée début juillet sur le rognon rocheux du glacier de la Girose en Oisans, par le CNRS et une agente assermentée de l’Office français de la biodiversité (OFB). De quoi abonder le contentieux en cours entre la SATG, promotrice sur le glacier d’un 3ème tronçon dont l’emprise pourrait menacer l’espèce, et les associations environnementales qui s’opposent actuellement au projet via un recours auprès du tribunal administratif de Marseille.

Sébastien Lavergne, directeur de recherches au laboratoire d’écologie alpine de Grenoble (LECA, CNRS), et Sébastien Ibanez, maître de conférences à l’université Savoie Mont Blanc et du laboratoire d’écologie alpine de Chambéry, sont formels : l’Androsace du Dauphiné (Androsace delphinensis), espèce protégée au niveau national, est présente sur le rognon rocheux du glacier de la Girose, en Oisans.

Les deux scientifiques l’affirment dans un rapport transmis hier aux services préfectoraux des Hautes-Alpes, alors que les associations environnementales portent actuellement recours au tribunal administratif de Marseille, avec toute une série d’arguments, contre le permis de construire du 3ème tronçon de téléphérique sur le glacier.

Le projet du 3ème tronçon vu depuis le plateau d’Emparis, le 13 juillet dernier. Le rognon rocheux abritant l’androsace, au centre de l’image, doit accueillir le pylône nécessaire à l’aménagement ©Manu Rivaud

Projet d’aménagement clivant depuis près de 6 ans et l’octroi de la commune de La Grave à SATA Group de l’exploitation du téléphérique par délégation de service public, la construction de ce 3ème tronçon sur