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Suunto Vertical : autonomie record, cartographie et recharge solaire

La marque finlandaise de montres outdoor révèle enfin son dernier modèle la Suunto Vertical. Au programme : cartographie et recharge solaire sont les caractéristiques principales de cette nouvelle Suunto Vertical. Ajoutez à cela un bond énorme en terme d’autonomie et vous obtiendrez peut-être ce qui se fait de plus polyvalent côté montre. 

PRISE EN MAIN

Ce qui saute aux yeux immédiatement, c’est la taille de cette Suunto Vertical. Comparé au modèle Peak, l’écran prend de l’embonpoint en passant à 1,4″ (contre 1,2″ pour la Peak Pro précédente). La raison principale ? La circonférence du cadran est ceinturée de cellule photovoltaïques qui permettent à la montre de non seulement se maintenir en charge, mais aussi de se recharger réellement. Mieux : un petit graphique indique l’évolution de l’activité de recharge et permet d’adapter l’orientation de la montre, dans le cas d’une recharge en posant la montre au soleil par exemple. 

L’écran n’est pas de type Amoled comme la plupart des écrans actuels, mais LCD. L’affichage est moins piqué mais plus clair par fortes luminosités et surtout, moins gourmand en énergie. 

Conséquence directe : le poids total de la montre gonfle un peu lui aussi, avec 86g. pour la version acier (testée ici) et 74g. pour la version titane. Il faut donc se préparer à frotter un peu plus la montre sur le rocher lors des sessions d’escalade ou d’alpinisme. Mais il faut bien que ça serve non ? Facile à dire quand on sait que le beau bijou coûte 599€ en version acier et 799€ en version titane.  

À part ça, le bracelet reste classique et disponible en plusieurs coloris ; et le mode de recharge par contact au dos de la montre est similaire aux modèles précédents (mais pas compatible !). 

Interface

L’interface reste globalement similaire à celle que l’on connaissait chez Suunto sur le modèle 9. L’écran semble encore plus fluide et le passage d’un menu à l’autre peut aussi se faire facilement via les 3 boutons physiques côté droit de l’écran ; boutons indispensables pour une utilisation hivernale avec des gants. 

Les activités sont innombrables (enfin si, 90 pour être précis). Et même si vous ne trouvez pas le water-poney, vous pourrez toujours le configurer à votre guise pour obtenir une activité aux données affichées les plus pertinentes (et que l’on pourra appeler « poneymeter » par exemple). 

On s’y retrouve donc assez vite dans les différents menus et autres « widgets ». Ces derniers sont assez nombreux et permettent de personnaliser la montre avec des fonctionalités spécifiques : « Solar » pour les horaires de lever et coucher de soleil, utile pou les photographes ; « Variometer » pour les parapentistes, ou encore « Weather » avec des prévisions météo plutôt précises et fiables.

 

SUR LE TERRAIN

Solaire

Parmi les widgets, celui nommé « Solar » permet de suivre la charge de la montre à l’aide de l’énergie solaire. Cette capacité de recharge est tout simplement l’un des deux gros atouts de cette montre. Avec ce suivi, la recharge est claire et évite la désagréable sensation d’avoir un gadget peu efficace. Ici ça maintient la montre mais surtout, ça la charge. Alors évidemment, cela reste un complément à la recharge classique, mais pour une utilisation de longue durée en extérieur, comme lors de voyages lointains ou d’expéditions, cela représente un vrai avantage.  

Cartographie

Autre grosse nouveauté : la cartographie (couleur bien sûr). Pour ses fonds de carte, Suunto s’appuie sur les cartes Open street map. Alors certes, ceux qui sont habitués au fonds de carte IGN trouveront ceux d’Open Street Map peu détaillés, voire très limités en haute montagne (en zone glaciaire notamment). Mais ailleurs, l’essentiel est là avec des chemins, des courbes de niveaux et des aplats de couleur pour les forêts et clairières.

Pour charger ces cartes, il faudra anticiper car la montre doit être en charge sur sa base et connectée impérativement à un résseau wifi. Mais vu la taille des secteurs a télécharger (région ou pays), la manip ne sera pas réitérée très souvent. 

Surtout, le zoom et dezoom sur la carte est assez pratique et instinctif, ce qui permet de jouer sur les échelles et mieux se repérer.

 

Autonomie

Gros bond en avant : l’autonomie annoncée de cette Suunto Vertical cloue la concurence. En utilisation simple en tant que montre (doit on rappeler qu’elle donne aussi l’heure ?!), l’autonomie annoncée est de 30j pour la version testée (acier). 

Dans le cas d’une utilisation sportive, l’autonomie varie de 60h à 500h selon le mode d’enregistrement choisi (et donc la fréquence des relevés de points GPS), mais aussi selon la technologie de signal GPS utilisée dans ces modes. Pour faire simple : la technologie classique mono-fréquence est moins précise mais moins gourmande en énergie. Quant à la nouvelle technologie « double-fréquence » GNSS, elle est plus précise et évite les effets de « rebond » du signal, notamment en montagne, mais demande plus d’énergie.

CONCLUSION

Cette montre fait un énorme bond en avant en apportant une vraie recharge solaire associée à une autonomie record et une cartographie très attendue. Aurait-on trouvé la montre la plus polyvalente du marché ? 

Caractéristiques

PRIX : 599€ POIDS : 86g. DIMENSIONS DU CADRAN : 49 x 49 x 13,6 mm, LED 1,4″ CONSTRUCTION : verre cristal de saphir + acier inoxydable, GNSS double fréquence, cartographie Open street map, connectivité bluetooth AUTONOMIE : 60 jours en mode heure, 30 jours avec suivi 24/7. + notifications mobiles, Mode entraînement avec GPS : 60h / 90h /140h / 500h

Exite en version Titanium Solar, 799€, cadran titane