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Mont Pourri, par le col des Roches

Les plus belles courses d'Alpine (et les moins pires)

Reprendre la montagne et le ski après une longue période d’abstinence, c’est comme revivre une première fois, avec le risque d’avoir les yeux plus gros que le ventre. En partant au mont Pourri, fleur au fusil, on savait que le plaisir serait à la hauteur de l’altitude. Au prix de quelques souffles coupés et autres objets égarés…

Qui n’a jamais pensé monter au sommet du mont Pourri ? Si le nom de cette belle montagne peut laisser à désirer, ou lasser de désirer, le mont Pourri attire forcément l’oeil un jour ou l’autre. Du haut de ses 3779m, deuxième sommet de Vanoise, il fait partie des grosses montagnes reconnaissables de loin, de celles dont les épaules sont encore ornées de glaciers. C’est cette ambiance alpine que notre cordée « Alpine » avait hâte de retrouver.

Même si deux mois de restrictions nous ont prouvé que l’on pouvait vivre la montagne par procuration, au travers de récits, de littérature, de points de vues ou de films, force est de constater que le jour venu où les portes se réouvrent, on fonce comme au premier jour. Avec ses joies simples et ses petites erreurs d’inattention…

Entre le Grand Col et le col des Roches ©Jocelyn Chavy

On retrouve donc les questions dans le tableau à double entrée de nos esprits fatigués : comment trouver un sommet haut qui conserve la neige, d’orientation nord ou ouest pour échapper à la soupe printanière, tout en évitant de trop longues approches à pied et