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Comment le changement climatique transforme-t-il les comportements des alpinistes amateurs ?

Comment les alpinistes amateurs perçoivent-ils les évolutions de la haute montagne ? Comment adaptent-ils leurs pratiques en fonction ? Changent-ils de lieu, de moment, de pratique alpinistique ? Prennent-ils davantage de risque ou renoncent-ils plus facilement ? Une étude de l’Institut de géographie et durabilité de l’Université de Lausanne se penche sur la question. Explications avec le chercheur Emmanuel Salim, maître de conférence en géographie.

L‘Institut de géographie et durabilité de l’Université de Lausanne s’est penché sur un nouveau sujet : l’évolution de la pratique de l’alpinisme amateur face au changement climatique. Choix du lieu, du moment, de la pratique, prise de risque, environnement… Tant de sujets abordés dans l’étude dont Emmanuel Salim, chercheur et maître de conférence en géographie, est le coordinateur aux côtés d’Anne-Sophie Crépeau, Jacques Mourey et Ludovic Ravanel.

« En 2019, avec Ludovic et Jacques, nous avions travaillé sur les guides de haute montagne et leur perception des évolutions climatiques sur leur métier, présente Emmanuel Salim. On avait donc des données pour ça, mais il n’y avait, à ma connaissance, pas d’étude sur l’alpinisme amateur. C’est donc la continuité de notre travail commun. » Les questionnements de ces chercheurs portent sur les alpinistes amateurs, leurs façons de percevoir les évolutions de la haute montagne et leurs comportements par rapport à cela.

Sur l’arête Midi Plan. ©Ulysse Lefebvre

Quels types d’évolutions les alpinistes amateurs perçoivent-ils ? En majorité la fréquence des éboulements de pierre, nous dit Emmanuel Salim. « Sans trop de surprise, ils