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SPARTAN SPORT | SUUNTO

Le modèle le plus complet

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Design élégant et robuste Navigation simple à utiliser Arrivée du baromètre

Cardio au poignet perfectible Câble propriétaire

Conditions du test

Mont-Blanc à ski à la journée, depuis le tunnel (test autonomie sur 9h30) + tour des lacs Crozet-Doménon – Lac Blanc en Belledonne en trail

Prise en main

Design

Avec la Spartan, Suunto a décidément fait un saut en matière de design et d’élégance, proposant un chronographe magnifique, loin de l’aspect mastoc d’une banale montre de sport. Vous l’aurez compris, elle est notre coup de coeur esthétique et surpasse sa plus proche concurrente, la Fénix, un peu trop maousse à notre goût. La qualité de finition apportée à cette Spartan la rend aussi bien à l’aise au sommet de la Tournette qu’à la table étoilée de Jean Sulpice en contrebas, sur les rives du lac d’Annecy, entre autres exemples. Son verre minéral, son cadran circulaire métallique et les boutons en acier noir de jais dégagent une impression de robustesse. L’inscription « made in Finland » au dos du produit achève de nous rassurer. Une fois au poignet, le port de la montre se révèle agréable grâce au bracelet en silicone qui ne cisaille pas la peau. Notons l’épaisseur suffisante de cet élément pour lui assurer une durée de vie confortable, sachant qu’il est fréquent de voir les bracelets de montre se déchirer au bout d’un certain temps d’utilisation. Pour le volume général, les dimensions sont importantes mais bien réparties. Cette Spartan Sport possède en tout cas le même tour de taille que l’Ultra.  

Ergonomie

Dès sa sortie de boîte, la machine se met en route au quart de tour. Seul l’appairage avec un smartphone nous a donné du fil à retordre, la faute à une mise à jour un tantinet longuette qu’il fallait d’abord effectuer sur ordinateur. Passé cet à-coup, la synchronisation se fait sans encombre et on peut même afficher au poignet les SMS, appel et autres notifications de son téléphone, signalées par petites vibrations – à condition de consommer plus de batterie bien entendu. Les données collectées se retrouvent toutes sur le site Movescount, où l’on peut aussi configurer l’affichage de la montre, planifier un parcours et tirer la quintessence des fonctions offertes. Le seul hic, c’est qu’il faut nécessairement passer par Movescount pour planifier une séance, alors que d’autres marques permettent de les programmer directement sur la montre (MAJ : une mise à jour logicielle devrait palier ce problème). Si vous êtes adepte de Strava, une option permet le transfert automatique des données vers le site californien. Pour la recharge, enfin, tout se fait par un câble propriétaire, ingénieux avec son embout aimanté, mais on aurait préféré du micro USB universel pour pallier facilement toute perte du précieux cordon.    

Sur le terrain

GPS

Voyons voir désormais ce que cette Spartan a dans le ventre. Au démarrage, le GPS s’enclenche très rapidement, aucune danse chamanique ne sera nécessaire pour espérer capter le signal. Les données sont très variées et sont choisies en fonction du sport sélectionné. Si vos besoins sont très spécifiques, un mode entièrement personnalisable vous permettra une configuration aux petits oignons. L’écran en couleur, d’une bonne définition et d’un diamètre confortable, offre une excellente lisibilité des informations, quel que soit l’angle de vision. Il demeure juste un peu terne et manque de luminosité en plein soleil. Sa surface se révèle aussi tactile. Une caractéristique qui s’accorde bien avec le positionnement haut de gamme de ce modèle. Au niveau ergonomique, la séduction opère moins. Sa fluidité et sa réactivité n’égale pas celle d’un smartphone. Cette latence, ajoutée au fait qu’il ne fait pas bon ménage avec des doigts transpirants, nous fait préférer les trois boutons physiques laissés sur le côté. Mais on a vite fait de se mélanger les pinceaux, la navigation dans les menus imposant parfois de toucher l’écran (comme la fonction retour). Sachant le nombre de fonctions présentes sur cette montre, c’est parfois un peu agaçant, mais pas rédhibitoire et on s’habitue à l’usage.

Cardio

Parmi les multiples fonctionnalités disponibles en activité, on trouve la mesure de la fréquence cardiaque au poignet, par capteur optique, fonction étrangement exclusive à la Spartan Sport. L’Ultra en est privée. Cette technologie, assez audacieuse sur le papier, n’est pas encore totalement mature par rapport à une ceinture pectorale (et embêtante si vous faites du vélo avec la montre harnachée sur le cintre). Si Suunto réussit à nous livrer une fréquence cardiaque fiable la plupart du temps sur des efforts constants, elle suit moins en cas de changement brusque de la pulsation cardiaque. La faute à des puces encore trop lentes pour calculer assez précisément les données du capteur. Si vous souhaitez une donnée fiable et immédiate pour analyser sérieusement votre performance, préférez encore une ceinture pectorale.

Navigation

Cette Spartan Sport se dote enfin d’un baromètre, outil essentiel en montagne, qui était jusqu’alors l’exclusivité de l’Ultra dans la nouvelle gamme de Suunto. L’altimètre, qui fournissait déjà des données exhaustives en matière de dénivelé, de vitesse ascensionnelle ou d’altitude, gagne ainsi en précision en couplant le GPS au baromètre. Ce dernier s’accompagne aussi d’un accès aux données météo, pratique en cas d’orage par exemple. Sur l’aspect purement orientation, difficile de rapprocher grand chose à cette Spartan Sport. On peut y consulter son trajet en temps réel, importer des itinéraires, revenir à son point de départ par le même chemin qu’à l’aller en utilisant la fonction « Petit Poucet », ou encore utiliser la traditionnelle boussole. Seul manque encore un véritable fond de carte IGN ou Google Map, comme peut le faire une Casio Pro Trek Smart ou une Fénix 5X.

Autonomie

En se parant d’un baromètre, cette Spartan Sport dispose désormais de toutes les fonctionnalités jusqu’alors réservées à l’Ultra, l’autonomie en moins. Moins d’une dizaine d’heure plein pot, avec la cardio, la localisation fine et le baromètre. Mention bien ! Suunto annonce 20 à 40 heures avec un enregistrement GPS plus sporadique. Nous ne l’avons pas testé et on ne peut vous affirmer si ces indications tiennent compte de l’activation du cardio et de l’utilisation d’autres fonctions de navigation. Faut-il alors préférer la Suunto Sport à l’Ultra ? Cela dépendra de ce que vous recherchez. À notre humble avis, l’Ultra demeure plus pertinente au moment de s’engager en montagne. Là où elle perd le cardio au poignet, elle gagne presque le double en autonomie comparée à la Sport. Ce fameux cardio au poignet n’a d’ailleurs de réelle utilité que pour le suivi d’activité 24h/24, fonction qui ne nous intéresse pas, soyons clair. Nous l’avons dit plus haut, pour une analyse précise de vos battements de coeur, difficile de se passer d’une ceinture pectorale.  

Caractéristiques techniques

PRIX PUBLIC : 549€ POIDS : 74g   AUTONOMIE :10h  ECRAN :tactile & couleur COMPATIBILITE : bluetooth & appairage téléphone CARDIO : Poignet BAROMETRE oui