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Bien choisir DVA/pelle/sonde

Mémo neige #4

©Hansi Heckmair/Ortovox

Pourquoi, en 2018, doit-on toujours s’équiper d’un DVA, d’une sonde et d’une pelle ? Et si la réponse n’était pas si évidente ? 

Les chiffres sont têtus : vos chances de survie sous une avalanche demeurent proches de 90% pendant les quinze premières minutes. Elles dégringolent après ce laps de temps. Or, les secours professionnels interviennent peu dans ce premier quart d’heure vital : dans environ 30% des cas, toutes activités confondues (hors-piste, randonnée, alpinisme). Le pourcentage tombe même à 15% si l’on ne considère que les activités « montagne » (randonnée et alpinisme), pour lesquels les secours sont éloignés (base : accidents d’avalanche impliquant au moins un ensevelis, en France, entre 2007 et 2017, n=213).

Autrement dit : les données montrent que vous ne devez compter que sur vous-même et votre groupe pour optimiser les chances de survie d’un éventuel enseveli. Et pour cela, même à l’heure des smartphones et de la géolocalisation, le Détecteur de Victimes d’Avalanche (DVA), la sonde et la pelle restent votre meilleur équipement.

Courbe de survie à l’ensevelissement sous une avalanche.
Source : « Comparison of avalanche survival patterns in Canada and Switzerland », Haegeli P, Falk M., Brugger H., et al. ; CMAJ 2011 ;183 : 789-95.

S’équiper du trio … Mais que choisir ?

Autant il est aujourd’hui facile de trouver le bon DVA, autant il est nécessaire de bien choisir sa sonde et sa pelle. La bonne nouvelle, c’est que ces deux outils devraient bientôt faire l’objet de normes UIAA.