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Nom d’une voie… Lépiney !

Le sommet élancé du Trident du Tacul, où sort la Lépiney. ©Ulysse Lefebvre

Avec Nom d’une voie… ! revenons sur la voie Chose. Comment ? Qu’est-ce que j’apprends ? Vous ne connaissez pas la voie Chose ? Et surtout, vous ne savez pas qui est Chose ? Cette rubrique est faite pour vous. Suivez-moi et, comme disait Armand Charlet, maître de la glace et grand pédagogue :
« Regardez bien, je fais démonstration ».

Eh oui, d’abord il y a eu la voie qui mène à tel sommet. Puis la face ouest, ou nord , ou… et l’arête est, ou sud… Puis on a ouvert des voies entre celles-ci : la face sud-ouest, sud-sud-ouest, ouest-sud-ouest… Parfois on leur a donné le nom du versant : éperon de la Brenva. Ah! j’oubliais : il n’y a pas que « face » ou « arête », il y a « bastion », « éperon », « pilier », « contrefort », « couloir », avec l’orientation. Quand les « sud-sud-ouest » ont été épuisés, on a fait appel au nom des premiers (les pauvres, avant ils avaient un sommet pour eux seuls)… Donc on a eu la voie Ryan, la voie Young, la voie Charlet, la voie Terray-Rébuffat, l’éperon Tournier, le pilier Bonatti, la voie Desmaison

Et il y a une pointe de Lépiney. Elle n’est pas bien grosse, plantée entre le Fou et le Caïman. Elle jouxte celle de Paul Chevallier ; compagnon de cordée de Lépiney. Ni l’une ni l’autre ne dépasse beaucoup