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ADVENTURER | TOMTOM

Entre deux mondes

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Légèreté
Baromètre à ce prix
Lecteur de musique

Importation d’itinéraires compliquée
Baromètre bridé

Conditions du test

Trails running divers en Vercors

Prise en main

L’Adventurer a frappé un grand coup l’an dernier en proposant tout ce que font les « grosses montres GPS » pour moins de 300 euros. GPS, cardio intégré, lecteur de musique, tracker d’activité, baromètre… Assez complète sur le papier, la Tomtom Adventurer, sorte de Runner 3 upgradée pour l’outdoor, vaut-elle le coup ?

Design

La Tomtom, comme les montres de sa catégorie, revendique son côté sport. Écran carré, construction entièrement en plastique, elle n’en demeure pas moins agréable à l’oeil. Ce n’est pas pour rien si elle a été primée aux IF Awards pour son design original. L’écran noir est blanc n’en est pas moins sobre et fait moins cheap que la Décathlon. Ce qui impressionne, c’est surtout le design ultra plat du boitier et son extrême légèreté (56 grammes sur la balance), un bonheur à porter. On est loin des grosse montres GPS baroudeuses. L’Adventurer demeure une montre aux gènes urbains, fine et discrète. Elle a même conservé son baladeur musical intégré, embarquant 3 go dédiés à stocker vos morceaux. Fonction un peu désuète selon nous à l’heure du streaming, à moins que Tomtom ne s’associe un jour à une plateforme d’abonnement musical.

Ergonomie

L’Adventurer se manipule toujours via un unique bouton carré. La navigation dans les menus se fait toujours par le bouton original, qui permet d’aller à gauche (tracker d’activité), à droite (profils d’entraînement), en haut (musique) et en bas (paramètres) pour évoluer dans les menus et options. La navigation dans les menus offre de choisir entre différentes activités pour enregistrer votre sortie. Un bémol se trouve dans les menus déroulants : pas si intuitifs, leur utilisation aurait été plus pratique avec des menus infinis, sans avoir besoin de changer l’appui du pouce ou de faire défiler x écrans pour passer d’une donnée à une autre dont l’ordre d’apparition ne peut être changé. Un détail, certes, mais agaçant.

 

Sur le terrain

 

GPS

Côté GPS, on a noté une grande précision de celui-ci. Un bon point si vous êtes ultra traileur ou fan de rando, il y a un nouveau mode d’enregistrement GPS d’un point toutes les 2 secondes pour augmenter l’autonomie de la montre, jusqu’à 24 heures, en théorie. Autant dire qu’il faudra être un bon traileur… Néanmoins, l’imprécision relative d’une prise GPS toutes les 2 secondes est effacée par un rythme plus lent.

Cardio

Le capteur cardio LifeQ, sous la montre est activé en permanence pendant une activité et par intermittence durant toute la journée. La fréquence cardiaque au repos en est déduite, mais n’est visible que sur l’appli TomTom Sports. Pour le reste, ce cardio ne se distingue pas des autres. Sa précision moyenne est utilisée par le logiciel d’entrainement de la montre, qui fonctionne en partie avec la logique des zones cardiaques. Pour mieux vous motiver à vous entrainer et faire monter le coeur, un coach vocal sera là pour vous encourager et dire ce que vous devez faire pour progresser. Cette voix venue de nulle part aura de quoi déstabiliser les gens que vous croiserez. Le ridicule ne tue pas, rassurez-vous !

Navigation

Sous son capot, l’Adventurer a repris les caractéristiques de la Runner 3 de TomTom, mais en élargissant le spectre des activités possibles : la grosse différence tient dans la présence d’un altimètre barométrique. On admire sa précision remarquable, avec le bémol qu’il ne puisse être étalonné manuellement : si vous êtes en refuge de haute montagne le soir, et que l’alti baro subit l’influence de la météo, pas moyen de réétalonner l’alti soi-même. En fait, l’altimètre n’est pas accessible en dehors des modes activités qui l’utilisent, il est bridé. Dommage, car on imagine que le baro reste fonctionnel hors GPS et donc l’altimètre devrait être disponible. Côté itinéraire, on peut importer un fichier GPX pour en avoir le tracé, mais on ne peut créer un parcours GPX sur le site MySports : il faut le tracer ailleurs, l’exporter en GPX et l’importer dans MySports avant de synchroniser la montre pour le retrouver… ouf. Par contre, il est facile de consulter en cours de balade et suivre cet itinéraire (15 max en stockage). Il s’agit d’une ligne blanche sur fond noir, pas d’une carte. Enfin pas d’intégration de waypoints, mais on peut se servir de l’itinéraire en cours pour retrouver son chemin, à condition de l’avoir prévu et enregistré dans la montre. L’Adventurer vous apprendra à être prévoyant.

Autonomie

Avec cardio et GPS, vous aurez 10 heures devant vous. Une autonomie correcte, mais ne comptez pas dessus pour un ultra ou une longue journée de rando-course ou d’alpi-running. Si vous aimez écouter de la musique à partir de cette montre, la batterie ne tient que 5 heures. Le mode randonnée, qui implique un GPS nettement plus relax, on atteint les 20 heures. Capable de faire 80 % de ce que font les montres qui valent presque deux fois son prix, la TomTom Adventurer plaira au plus grand nombre et s’avère très compétitive sur le rapport qualité-prix, malgré une autonomie modeste et une navigation perfectible.

 

Caractéristiques techniques

PRIX PUBLIC : 299€ POIDS : 56g   AUTONOMIE :10h  CARDIO : Poignet BAROMETRE oui
MUSIQUE : 10Go